De 1961 à 1965 GO de plongée au Club Med de Palinuro
1973 à 1975, direction du centre de plongée de Saint-Raphaël (en haut au centre avec Marie-France)
Direction du centre de plongée MUST à Moorea
A la barre d'un des bateaux de plongée à Moorea
Nourrissage de gros requins citrons
31 décembre 1990 à Moorea avec le Cocos roses band
J’ai découvert la chasse sous-marine quand j’étais à Arzew en Algérie et elle m’a donné envie de pratiquer la plongée avec bouteille. En 1961, je m’inscris au Club Méditerranée de Palinuro, dans le sud de l’Italie et pendant 4 semaines j’apprends la plongée puis je fais des explorations et je passe le 2
ème échelon (devenu depuis le niveau 4). Gagnant un concours de costume j’ai en récompense une 5
ème semaine gratuite puis le chef de village me demande de rester jusqu’à la fin de la saison comme moniteur, ce que j’accepte volontiers. Par la suite, chaque année jusqu’en 1965 je retourne à Palinuro comme GO de plongée, mais seulement à partir de la mi-juillet pour pouvoir passer mes examens de fin d’année. En 1963 j’ai même terminé la saison comme animateur.
En septembre 1964 je réussis à Niolon l’examen de Moniteur National, devenu ensuite par équivalence BEMP (Brevet d’Etat de Moniteur de Plongée) puis BEES 2 (Brevet d’Etat d’Educateur Sportif 2
ème degré).
A Paris, je commence par diriger le club de Puteaux, puis je crée et dirige successivement les clubs de Suresnes, Chelles-Champs sur Marne et Paris V
ème.
En 1966 je dirige des croisières plongées en Corse, en 1967 je travaille pour la recherche archéologique au Cap Corse d’où nous remontons en 5 semaines 365 amphores romaines. A partir de 1968 et jusqu’en 1984 je dirige chaque été pendant un mois un centre de plongée ou des croisières en Méditerranée.
A partir de 1981, il devient de plus en plus difficile de réaliser des projets d’architecture et je commence à envisager de me reconvertir dans la plongée puisque j’ai une seconde corde à mon arc.
De 1981 à 1984, élu Président du Syndicat National des Moniteurs de Plongée, je défends leurs intérêts moraux et matériels. Je crée et dirige l’Ecole de Formation des moniteurs qui organise chaque année un cycle de 9 mois permettant aux plongeurs titulaires du 2
ème échelon d’obtenir leur BEES 1.
En 1981 et 1982 je réussis les deux examens du BEES 3 qui vient d’être créé.
En 1985 j’apprends que le directeur d’un hôtel en cours de construction à Moorea, l’île sœur de Tahiti, désire avoir à proximité un centre de plongée. Avec mon épouse, après 30 minutes de réflexion commune, nous décidons de changer complètement de vie et le 29 juillet nous débarquons à Tahiti puis à Moorea où je crée le centre de plongée MUST.
Il me faut 6 mois pour obtenir les autorisations, trouver un local, l’aménager, acheter 2 bateaux et tout le matériel nécessaire à l’accueil quotidien d’une vingtaine de plongeurs et j’embauche un premier moniteur.
Les fonds de Moorea sont déserts, le corail a été détruit par les cyclones de 1983, il y a très peu de poissons et aucun requin. Alors je nourris et petit à petit les poissons viennent, y compris 4 sortes de requins. Sans ce nourrissage, il n’y aurait pas eu de plongée à Moorea.
C’est très dur pendant les 2 premières années, le temps que les touristes et quelques résidents apprennent qu’il est possible de plonger à Moorea. Puis quand cette destination commence à être connue, un second centre se crée dans un autre hôtel, et ainsi de suite si bien que quand j’arrête de le diriger en 2003 il y a 7 centres de plongée sur cette petite île !
Et des évènements extérieurs ont pour conséquence une importante baisse de la clientèle touristique : en 1995 l’incendie de l’aéroport et du centre de Papeete en réaction à la reprise des essais nucléaires, en 1998 la fermeture de l’hôtel à côté duquel je suis installé, en 2001 la destruction des tours de New York qui engendre la perte de la quasi-totalité des touristes américains. Chaque fois je parviens à remonter la pente et c’est d’autant plus épuisant que la concurrence est rude. Pendant 18 ans je ne prends aucun jour de vacances ni même de repos, je fais tout ou presque : nettoyage du local, entretien du matériel, ramassage des clients dans les hôtels, pilotage d’un bateau, encadrement des plongeurs et le soir la comptabilité et la dictée du courrier à ma femme. Je termine malgré tout avec 3 autres moniteurs, plus un vidéo-caméraman et ma femme qui assure le secrétariat.
Et ma grande distraction est de jouer du trombone avec la fanfare nommée « Cocos roses band » que j’ai créée.
En 2000 un Suisse me propose d’acheter mon centre et, épuisé, j’accepte sans même en discuter le prix. Vente conclue au 1
er janvier 2001, l’acheteur me demande de continuer de le diriger ce que je fais donc jusqu’en 2003.
En février 2003 ma femme adorée décède après 11 ans de lutte contre un cancer du sein étendu à la fin à un poumon et au pancréas.
Je reste encore 2 ans à Moorea puis j’emménage dans un appartement à Tahiti où je continue d’enseigner comme travailleur indépendant, à participer à des stages et des examens de niveau 4 et de moniteurs fédéraux et d’Etat et je fais au moins une croisière plongées chaque année à l’étranger.
Mes titres sont :
Brevet d’État d’Éducateur Sportif 3
ème degré,
Diplôme d’État Supérieur de plongée,
Instructeur Régional de la FFESSM,
Moniteur CMAS 3 étoiles,
Moniteur CEDIP 4 étoiles,
Moniteur Nitrox,
Instructeur SSI,
Breveté Instructeur PADI,
Moniteur National de Secourisme,
Technicien en Inspection Visuelle,
Capitaine 200 (brevet de pilote commercial),
Ancien expert auprès des tribunaux.
Et bien sûr architecte DPLG et Urbaniste.